Conséquence d’un mode de vie inadapté (sédentarité, restauration rapide, etc), le surpoids peut également être à l’origine de prédispositions génétiques.

Dans tous les cas, l’alimentation occupe une place centrale, le régime hypotoxique est ainsi inévitable. Les repas doivent, en effet, être composés d’aliments frais, issus de l’agriculture biologique (ou des petits producteurs locaux n’utilisant pas de produits chimiques) et riches en fibres. Les sucres raffinés (blancs), le sel et les graisses saturées sont à bannir car responsables d’accumulation de déchets stockés et non dégradables par l’organisme. Sur du long court, ces aliments transformés en produits toxiques dégradent la santé : le sel provoque une rétention d'eau pouvant déboucher sur l'apparition d’œdèmes impactant la circulation lymphatique qui contribue à l'épuration des déchets.

En plus du volet alimentaire, l’activité physique est prépondérante, visant à éliminer les toxines accumulées. La sudation favorise, en effet, le bon fonctionnement de la peau sollicitée pendant la pratique du sport.

Certaines plantes drainantes peuvent aider à l’atteinte de cet objectif : l'orthosiphon et la prêle, par exemple, par leur action diurétique, agissent sur la rétention d'eau.

Très récemment, plusieurs études (*) semblent préciser l’étroite relation entre le microbiote intestinal (flore intestinal) et le poids corporel. Ainsi, un déséquilibre de la flore bactérienne intestinale pourrait favoriser le surpoids. Par conséquent, le rééquilibrage du microbiote intestinal par  probiotiques pourrait être une aide précieuse dans la perte de poids.

(*) Source : http://institutdanone.org/objectif-nutrition/microbiote-intestinal-et-obesite/dossier-microbiote-intestinal-et-obesite/