Partie 1/2 – Précocité = Surdouance ?

Concernée à la fois par un enfant diagnostiqué dyslexique/dysorthographique, et un autre HPI (Haut Potentiel Intellectuel), j’ai assisté à une conférence dans laquelle était pointé le lien entre l’alimentation et le fonctionnement du système neurologique chez les enfants DYS.
Dans le cadre du mémoire à réaliser durant ma formation, j’ai ainsi souhaité m’appuyer sur ces études pour tenter de mettre en avant les possibilités d’un accompagnement naturopathique chez l’enfant précoce qui rencontre des difficultés.

L’enfant précoce fait partie des enfants à besoins particuliers, des « pas comme tout le monde ». Selon Jeanne SIAUD-FACCHIN, Psychologue Clinicienne & Psychothérapeute, spécialiste reconnue des enfants précoces en France, « Etre surdoué, c’est penser dans un système différent, c’est disposer d’une forme d’intelligence particulière. C’est aussi grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissante, qui marquent la personnalité. »
Le fonctionnement d’un HPI le conduit fréquemment à se sentir décalé, et son hyper sensibilité peut déclencher des émotions pouvant être jugées non adaptées, n’ayant aucun sens pour son entourage, pouvant augmenter l’angoisse de l’enfant.

Le HPI peut trop souvent être en échec scolaire et la phobie de l’école peut se développer chez certains. Les encouragements, importants chez tout enfant, sont primordiaux chez le HPI. En effet, ce sont eux qui déclenchent la sécrétion d’ocytocine, une hormone qui agit sur l’hippocampe responsable de la mémoire et de tous les apprentissages.
A l’inverse, les humiliations peuvent produire chez l’enfant un poison, le cortisol, une hormone du stress qui empêche le développement harmonieux de deux structures cérébrales majeures : le cortex préfrontal et le système limbique ou cerveau émotionnel.

Ces recherches m’ont appris que la précocité pouvait s’accompagner fréquemment de troubles qualifiés de DYS (dysfonctionnement d’une fonction cognitive particulière comme le langage, l’attention, le geste, le calcul, ou de TDA/H (hyperactivité) ou encore de TCA (Troubles du Comportement Alimentaires).
Tout comme l’enfant précoce, l’enfant Asperger développe souvent une hypersensibilité sensorielle ayant pour conséquence une perception d’odeur, de sons ou de certains détails qui les empêchent de se concentrer ou de rester en relation avec l’autre.